Un billet qui m’a bien fait rire : The looming battle between Old Economy (Microsoft) and New Economy (Google).
Bon, c’est vrai que je ne suis pas un assidu des nouvelles économiques, mais c’est la première fois que je tombais sur quelqu’un qui cite Microsoft comme faisant partie de la « vieille » économie.
Cela dit, ce que je trouve important de retenir de ce texte, c’est la montée en force du « cloud computing« . Ce nouveau « buzz word » décrit un paradigme informatique où le stockage des données et l’exécution des applications s’effectuent non plus localement sur l’ordinateur de l’utilisateur, mais ailleurs sur le web, via un « nuage » de serveurs et d’ordinateurs. Présentement, Google en est le champion, et il investit massivement dans de super centres de données. IBM a fait une annonce à ce sujet également, et les deux collaborent en plus.
Et le « cloud computing », en plus de menacer l’hégémonie de Microsoft, c’est possiblement, selon moi, une bonne nouvelle pour la planète. Je m’explique.
Un des impacts importants que cette technologie aurait sur nous, simple utilisateur, c’est que nous n’aurions plus besoin nécessairement d’un ordinateur, tel qu’on le connaît actuellement, pour utiliser les applications courantes. Un simple bidule avec des fonctions de communication réseau (haute vitesse de préférence, naturellement), d’affichage et de saisie pourrait, théoriquement, très bien faire l’affaire.
Non seulement n’aurions-nous plus à investir des sommes ridicules pour de super ordinateurs aux capacités rarement pleinement exploitées (levez la main ceux qui utilisent plus de 10 fonctions dans Word?), mais en plus, nous serions beaucoup moins les otages de la surenchère technologique qui fait loi depuis les débuts du IBM PC.
Vous savez, cette surenchère qui nous oblige à changer d’ordinateur tous les deux ans pour pouvoir survivre (OK, j’exagère, tous les trois ans!)?
Car dans ce type d’architecture, ce sont les ordinateurs et serveurs du « nuage » qui doivent suivent le rythme technologique. Le bidule utilisateur, lui (un « googleputer »? 🙂 ), doit simplement être capable de communiquer, d’afficher et de saisir, c’est tout. L’industrie doit bien être capable de s’entendre sur un standard qui sera tout à fait adapté pour faire ça durant quelques années, non?
Bon encore une fois, on me dira que je rêve en couleur, et que les grosses multinationales méchantes vont bien trouver un moyen de nous forcer à remplacer notre « googleputer » aux 2 ans. Peut-être. Mais en tout cas, c’est certainement une « opportunité d’affaire » pour nous consommateurs.
Mais c’est surtout une opportunité pour les écologistes et pour la santé de notre planète.
Je ne comprends d’ailleurs pas que les environnementaliste n’aient pas enfourché davantage ce cheval de bataille. C’est bien beau militer pour la récupération, mais ne devrait-on pas surtout combattre le problème à la source? Et cesser de fabriquer du matériel plein de produits toxiques irrécupérables devant être systématiquement changé et jeté aux ordures après quelques années seulement?
Il y a là peut-être un espoir.
Pierre M